dimanche 20 novembre 2022

LATINO CORAZON suite et fin. à 2023

Festival c'est fini pour cette année. 

Que de beaux souvenirs!

 

 



LOS BISONTINOS




 

 

 

 




 
 
 

















AA'IN

BRAVO A TOUS


 

 

 

 

 

 

 

Festival 

21/11  C'est parti!


 



Réserver la soirée . Bon festival





vendredi 18 novembre 2022

JESUS LOPEZ

 

LATINO CORAZÓN

Jesus Lopez

Le cinéaste argentin Maximiliano Schonfeld signe un geste mystique sur la recherche de soi et la vénération comme exutoire du deuil.

Il s’appelait Jesús López. Il avait les cheveux longs, une barbe fournie, et était un repère pour sa bande d’ami·es, ainsi que pour son petit village du fond de la campagne argentine. Sa mort soudaine et tragique bouleverse sa communauté, sa famille et particulièrement son cousin, le marginal Abel. Pour lui rendre hommage, c’est lui qui prendra sa place et sa voiture pour la dernière course du petit championnat automobile local, dont Jesús était une des stars. Pendant qu’il s’y prépare, son deuil, ainsi que lui-même, se transforment peu à peu.(Les Inrocks)

 

Jesús López, jeune pilote de courses, meurt accidentellement. Son cousin Abel, adolescent à la dérive, prend progressivement sa place auprès de sa famille et de ses amis, jusqu’à se laisser posséder par l’esprit de son cousin. Jesús López est-il un film fantastique ? Un film biblique ? Un film de deuil ?  Un film d’apprentissage ? Un film documentaire !

 Sa réussite tient bien sûr dans sa capacité à concilier tous ces genres cinématographiques, à les agencer, les superposer, les enchâsser pour qu’ils puissent, esthétiquement et narrativement, se tenir à la fois individuellement et collectivement. Le résultat est assurément l’un des plus beaux films réalisés sur la jeunesse de province et son désir d’en partir.(Biarritz festival ciné latino)


 

KARNAWAL


LATINO CORAZÓN

une invitation pour cet excellent film  argentin

 

suivez le lien :

https://www.critique-film.fr/critique-express-karnawal/ 

 

 

 

mercredi 16 novembre 2022

MON PAYS IMAGINAIRE


LATINO CORAZÓN

Mon pays imaginaire

Patricio Gusman


 
 

Après la trilogie documentaire  souvent qualifiée de "métaphysique", Nostalgie de la lumière, Le bouton de nacre et La cordillère des songes dont la voix off résonne encore dans nos têtes et  allume le souvenir de ses images d'une beauté saisissante, le cinéaste nous offre un documentaire féministe énergique, puissant, magnifique  à la mesure de son sujet:

 "Octobre 2019, une révolution inattendue, une explosion sociale. Un million et demi de personnes ont manifesté dans les rues de Santiago pour plus de démocratie, une vie plus digne, une meilleure éducation, un meilleur système de santé et une nouvelle Constitution. Le Chili avait retrouvé sa mémoire. L’événement que j’attendais depuis mes luttes étudiantes de 1973 se concrétisait enfin." Patricio Gusman 

Il est en direct, il chronique ces événements et donne la parole, la part belle, aux femmes, véritables actrices du mouvement face à sa caméra. 


 

De toutes les origines, des étudiantes aux mères des bidonvilles, des médecins aux artistes, des journalistes aux militantes mapuches, elles  viennent sans peur revendiquer la justice sociale, la fin des inégalités économiques criantes et dénoncent la répression fasciste. Elles viennent en féministes s'appuyant sur la chorégraphie "El violador eres tú"

 

 
 
"Elles sont les voix d’un pays résolu à se débarrasser de l’héritage de la dictature pour garantir un avenir humain, social et égalitaire; un pays imaginaire."Magazine Trigon n°95

MEDUSA

LATINO CORAZÓN

MEDUSA 


On leur donnerait le bon Dieu sans confession et on aurait tort. Quand vient la nuit, Mariana, Michele et leurs copines de l’Église évangélique, portant toutes un masque blanc et lisse, agressent les filles qui osent marcher seules dans la rue. À bas les pécheresses !

Avec une ironie terrible et un indéniable sens de l’image, la Brésilienne Anita Rocha da Silveira (Mate-me por favor) pointe l’essor politique d’une religion ultra conservatrice et écartèle ses héroïnes entre mille diktats contradictoires. « Dix manières de faire un selfie chrétien », professe ainsi Michele dans ses tutos beauté – non sans avoir dissimulé le coquard offert par son viril amoureux.

 

J:mag .

Cannes 2021 : le film brésilien Medusa, d’Anita Rocha da Silveira, illustre de manière poignante l’extrémisme religieux à l’ère de Bolsonaro

Dans une perspective dystopique, le long métrage d’Anita Rocha da Silveira, présenté à la Quinzaine des Réalisateur, aborde les diverses tendances de la société brésilienne actuelle à l’image d’une Méduse : l’extrémisme religieux des églises évangélistes dont les fidèles sont menés par des pasteurs, la pratique de la chirurgie esthétique à outrance et le culte de la beauté des femmes, les Brésiliens qui s’instaurent justiciers de la normalité au nom du Christ.(...)

  Dans l’univers de Mariana, les femmes doivent toujours être parfaites. Pour appliquer ce diktat de perfection à la lettre, Mariana et ses copines sont persuadées d’être dans le juste et de faire de leur mieux pour tout contrôler et tout le monde autour d’elles.

 

 

 Mariana s’applique un masque sur le visage tout en priant Jésus et se rend à une réunion organisée par le pasteur afin de rencontrer, via une sorte speed-dating religieux, de jeunes hommes qui font partie d’un groupe de justiciers, Os vigilantes de Sião (Les gardiens de Sion) qui s’entraînent comme pour des arts martiaux. 

À Cannes, la réalisatrice a expliqué que le film s’inspire du mythe grec de Méduse, une prêtresse qui a été punie par la déesse Athéna pour avoir cédé aux avances sexuelles de Poséidon, gagnant des cheveux de serpent et un regard capable de transformer en pierre quiconque la verrait :

« Elle a été punie pour sa sexualité, pour être “impure”. Cela m’amène au Brésil contemporain, où nous voyons le retour d’un modèle de femme douce et soumise – avec le taux de féminicide en hausse, la violence contre les femmes souvent utilisée comme une forme de contrôle, il est continuellement réitéré ».




lundi 14 novembre 2022

JUNGLE ROUGE

 

 

LATINO CORAZÓN

 

 
 
 
Raconter la lutte armée des Forces armées révolutionnaires de Colombie par le biais du cinéma d’animation (mixte) : c’est le pari de Juan José Lozano, cinéaste venu du documentaire, dans “Jungle rouge”.

La dérive violente de la guérilla des Farcs en Colombie, dans un film d’animation hybride. Saisissant.

En Colombie, la jungle est « rouge », aux couleurs de la guerre civile qui n’a cessé de ravager le pays, et des idéaux dévoyés des Farc (Forces armées révolutionnaires colombiennes), guérilla marxiste devenue, au fil des décennies, une redoutable organisation terroriste et criminelle. Ce singulier film d’animation se concentre sur une tranche précise de la longue et violente histoire du mouvement, de 2002 à mars 2008, date de la mort de l’un de ses leaders, Raúl Reyes, tué dans une intervention conjointe de la CIA et de l’armée colombienne. Sur le terrain, les assaillants découvrent des ordinateurs, et les innombrables échanges sur la messagerie électronique du chef de guerre. Fondée sur des archives inédites (dont de nombreux extraits sont lus en voix off), cette œuvre déroutante nous offre un voyage dans une autre « jungle », celle des pensées, des calculs politiques et des hantises de l’auteur des e-mails, un Raúl Reyes à mi-chemin entre le personnage historique et l’anti-héros réinventé, entre ferveur idéologique et folie paranoïaque.

Cette étrange hybridation définit le film tout entier, qui superpose à une base documentaire solide, touffue (beaucoup de dates et d’événements, dont le tristement célèbre enlèvement d’Ingrid Betancourt) des éléments fictionnels, visions cauchemardesques ou conversations intimes. Esthétiquement, les réalisateurs font le même pari audacieux : tourné avec des acteurs, le film est retravaillé en animation, grâce à la technique de la rotoscopie — consistant à habiller les prises de vues réelles de dessins. Sur fond de forêts vibrantes, cette fusion de l’art et du réel tend à rappeler que toute évocation historique est un palimpseste, une vérité qui affleure et insiste sous une couche d’imaginaire.

mercredi 9 novembre 2022

Nudo Mixteco

LUNDI 21 novembre 20h30 le film et le lancement du Festival,

LATINO CORAZÓN

 

en attendant cliquez 

Entretien avec Angela Cruz

 

 
 
 
photos Sylvie Lanz, Dole printemps 2022 avec Les belles Latines

vendredi 4 novembre 2022

Juste avant le festival

 DOULEUR et GLOIRE de Pedro Almodovar (2019)

 Un film "entre amigos" espagnol sous-titré à la maison de quartier St Ferjeux,( dans de meilleures conditions que la dernière fois..)

  vendredi 18 novembre à 20h, 1, avenue Ducat 

Bien-sûr cette séance gratuite est réservée aux adhérents à jour de leur cotisation QUI AURONT RESERVE par téléphone
(06 19 25 56 20) ou mail, latinoamericalli9@gmail.com

 

 Nous verrons ou reverrons ensemble le grand film de la maturité d'Almodovar où autour d'une fiction il fait le tour de ses obsessions et revient sur ses œuvres passées, les souvenirs d'enfance , la douleur, l'amour

 


Antonio Banderas a reçu le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes en 2019 pour son rôle de Salvador, sorte de double du réalisateur (comme Mastroianni pour Fellini dans Huit et demi), mêlant et interrogeant son passé et l'évolution de son œuvre  dans ce film "le plus personnel et le plus introspectif" d'après Nathalie Labarthe dans son documentaire Antonio Banderas et Pedro Almodóvar : du désir au double.


 

 

 

jeudi 3 novembre 2022