vendredi 18 novembre 2022

JESUS LOPEZ

 

LATINO CORAZÓN

Jesus Lopez

Le cinéaste argentin Maximiliano Schonfeld signe un geste mystique sur la recherche de soi et la vénération comme exutoire du deuil.

Il s’appelait Jesús López. Il avait les cheveux longs, une barbe fournie, et était un repère pour sa bande d’ami·es, ainsi que pour son petit village du fond de la campagne argentine. Sa mort soudaine et tragique bouleverse sa communauté, sa famille et particulièrement son cousin, le marginal Abel. Pour lui rendre hommage, c’est lui qui prendra sa place et sa voiture pour la dernière course du petit championnat automobile local, dont Jesús était une des stars. Pendant qu’il s’y prépare, son deuil, ainsi que lui-même, se transforment peu à peu.(Les Inrocks)

 

Jesús López, jeune pilote de courses, meurt accidentellement. Son cousin Abel, adolescent à la dérive, prend progressivement sa place auprès de sa famille et de ses amis, jusqu’à se laisser posséder par l’esprit de son cousin. Jesús López est-il un film fantastique ? Un film biblique ? Un film de deuil ?  Un film d’apprentissage ? Un film documentaire !

 Sa réussite tient bien sûr dans sa capacité à concilier tous ces genres cinématographiques, à les agencer, les superposer, les enchâsser pour qu’ils puissent, esthétiquement et narrativement, se tenir à la fois individuellement et collectivement. Le résultat est assurément l’un des plus beaux films réalisés sur la jeunesse de province et son désir d’en partir.(Biarritz festival ciné latino)


 

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